Les morts. Les blessés. Les handicapés à vie. Les endeuillés pour toujours. Les traumatisés à jamais. La peur pour tous. Hommes. Femmes. Enfants. La barbarie djihadiste a encore frappé. Les misérables comploteurs de l'ombre ont accompli leur lâche besogne après une préparation minutieuse dans leurs ateliers de la mort. Nous étions tous New-yorkais en septembre 2001, tous Madrilènes en mars 2004. Ce 7 juillet 2005, nous sommes tous Londoniens. A travers son peuple, c'était Tony Blair, président du G8 et de l'Union européenne, qui était politiquement visé. En plein sommet des grands de ce monde. Au lendemain de la désignation de Londres comme capitale olympique 2012. Cruel rappel que le totalitarisme djihadiste a déclaré la guerre à la civilisation. Car, aussi sournoise et épisodique soit-elle, c'est de guerre qu'il s'agit. Nous sommes en guerre. Les démocraties peuvent diverger sur la manière de mener ce combat long et difficile. Elles ne doivent pas, elles ne peuvent pas s'affaiblir en se divisant. C'est par l'union sacrée que les dirigeants du G8 réunis en Ecosse doivent répondre au défi terroriste. C'est par l'esprit de résistance et de solidarité que les citoyens doivent faire mentir les maîtres chanteurs de la terreur. Et appelons un chat un chat. Une fois pour toutes. Car on ne combat pas bien ce qu'on désigne mal. De New York à Londres, de l'Irak à Israël, de Madrid à Moscou, un terroriste n'est ni un résistant, ni un rebelle, ni un combattant, ni un activiste. Il a choisi le camp du crime de masse, du meurtre aveugle. Un terroriste est un terroriste. Un assassin est un assassin.
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